
Me voici arrivé au terme de ma première étape, dans la ville de Kawasaki…
Certains d’entre vous ont pu voir ma vidéo de départ en direct, à 5 heures du matin sur le pont de Nihonbashi, à Tokyo, motivé et frais comme la rosée du matin. Si vous ne l’avez pas vue, je vous la rends disponible ci-dessous, extraite de Facebook.
À la fin de cette première étape, j’avoue être un peu moins frais. Google m’annonçait un peu plus de 20 kilomètres, mais avec les petits détours par-ci, par-là, ce sont finalement 24,6 km que j’ai dans les mollets. Mais quels kilomètres! Les premiers d’une belle aventure! Et je dois dire que, même fatigué de ma journée, je suis enthousiaste et heureux du déroulement de cette première étape.
Comme je l’annonçais dans ma vidéo de départ, la route a donc commencé en milieu très urbain. J’ai traversé les quartiers de Nihonbashi, de Ginza (avec ses boutiques de luxe), de Shimbashi (particulièrement apprécié de mon fils Sébastien), pour enfin sortir de Tokyo et commencer à traverser les zones résidentielles entourant le centre-ville. Rien de vraiment très beau… Direction : Shinagawa, où je fais une première pause vers 7h30 pour un petit déjeuner à la sortie de la gare. La gare de Shinagawa est l’une des plus ancienne du Japon, puisqu’elle date de 1872. Évidemment, l’ancien bâtiment n’existe plus et il s’agit maintenant d’une immense gare de transit ultra-moderne.
En pleine heure de pointe, c’est impressionnant de voir ces dizaines de milliers de gens sortir des trains et se disperser vers les arrêts de bus et les immeubles à bureaux, nombreux dans cette partie de la ville. En moyenne, ce sont environ 335.000 personnes qui passent ici chaque jour. C’est moins que les 3 millions de passagers quotidiens de la gare de Shinjuku à Tokyo (oui, vous avez bien lu… 3 millions, par jour!), mais ça n’en reste pas moins très impressionnant. Ce qui m’a le plus frappé, c’est le silence de cette foule qui défile pour se rendre au travail… Je vous en donne un aperçu dans cette vidéo…
La seconde partie de la route est plus agréable que ce que j’escomptais. Même si le milieu est encore urbain, des vestiges de l’ancienne route du Tokaïdo restent visibles ici et là. La route en elle-même est parfois un boulevard, parfois une rue où circulent de rares voitures et beaucoup de vélos. De temps en temps, une borne indique qu’il s’agit de l’ancienne route du Tōkaidō. Plus loin, un panneau indique les vestiges d’un lieu d’exécution ou étaient décapités brigands et voleurs qui sévissaient sur le chemin (les Japonais de l’époque avait tout de même eu la délicatesse d’y construire un temple pour le salut des âmes des victimes de ces exécutions, histoire de ne pas faire les choses à moitié).
Chemin faisant, je traverse Ota pour enfin arriver à Kawasaki, ville célèbre dans le monde entier, puisque c’est ici que sont fabriquées les célèbres motos du même nom. Les derniers kilomètres m’amènent sur le long pont qui enjambe la rivière Tama et, après 24,6 km de marche, j’arrive à destination.
Le reste de la journée est consacré à prendre soin de mes molets et à rédiger cet article. Je tâcherai de me coucher tôt pour me lever tôt, avec l’intention de me mettre en route demain matin autour du lever du jour, vers 6h-6h30. Ma deuxième étape, en principe un peu plus longue que celle d’aujourd’hui, m’aménera jusqu’à Totsuka. Une carte de cette seconde étape est disponible ici.
Maintenant que ma marche a commencé, je vous invite à marquer votre soutien à l’organisme pour lequel je réalise cette action, Continents Pluriels. Votre contribution, aussi petite soit elle, fera une différence concrète dans la vie de plusieurs enfants. Merci d’avance pour eux !
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Merci de me suivre, merci de vos nombreux encouragements lors de cette première journée 🙂
À bientôt !
Nicolas