La journée de repos a été bénéfique et, chose rare, je me suis vraiment reposé. Me voilà donc en pleine forme dès 6 heures du matin pour repartir sur la route. Surprise : il tombe des cordes… Pas une petite pluie d’automne, non. Des cordes! Je consulte la météo… et je décide d’attendre un peu que les éclaircies se pointent. Je prévois donc de partir en milieu de journée. Direction le Starbucks pour un bon café matinal et quelques heures d’attente.

À 10 heures, je n’en peux plus de rester là et je décide de me mettre en route malgré la pluie toujours battante. Après une heure de marche, je me rends cependant à l’évidence. Si je continue comme ça, je serai trempé jusqu’aux os avant d’avoir pu dire « sushi »…

Je m’arrête donc dans une sorte de « Normandin » local, jusqu’à ce que le temps se dégage (en réalité, le Normandin québécois fait office de restaurant gastronomique à côté de ce boui-boui local, affublé du séduisant nom de « Coco’s », mais qui aura tout-de-même eu le mérite de me garder au sec).

11h30, c’est reparti ! Il ne pleut plus. Les nuages évacuent le ciel en quelques minutes, laissant la place à un soleil radieux. Et en haut d’une côte, même cadeau qu’hier, une superbe vue sur le Mont Fuji. Ce sera le seul fait intéressant de la journée. La route est monotone et suit plus ou moins la route nationale pendant les 22 km de ma marche. Je n’ai donc pas grand chose d’intéressant à regarder ou à observer…

Vraiment, ce n’est pas la plus belle journée jusqu’à présent. Par contre, comme prévu, j’ai quitté la mégalopole et le milieu devient de moins en moins urbain. Une fois franchie la rivière Sagami, la pluie recommence à tomber, juste à temps pour mon arrivée à mon petit hôtel.

J’avoue que je suis content d’arriver ! Le moral et la condition physique se portent à merveille, mais ce sont mes genoux qui m’inquiètent un peu… Une bonne nuit de sommeil sera réparatrice. Demain est un autre jour : 22 km en longeant le littoral et un beau soleil annoncé. Je compte passer cette journée à un rythme plus lent et, si c’est possible, profiter d’une pause ou deux au bord de la mer…

Merci de suivre mon aventure !

Nicolas

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